qué tal ?


16 mars

MAUREPAS


Borne des “ rigoles royales ”


Le château et la ville de Versailles se développent très rapidement, et leurs besoins en eau épuisent rapidement les possibilités locales. IL faut donc trouver des solutions. L'une d'entre elles consiste à drainer le plateau de Rambouillet en créant des rigoles. Ces travaux gigantesques permettent d'assécher les zones marécageuses pour les rendre cultivables et d'amener l'eau jusqu'aux réservoirs de Versailles. A chaque changement d'orientation, une borne en grès, frappée d'une fleur de lis, indique les limites d'emprise des « rigoles royales ». Il existe une borne similaire à Elancourt.

SAINT REMY L'HONORE

L'étang

MAUREPAS

Le donjon


Au IXe siècle, pour résister aux invasions normandes, les Malrepast font édifier une demeure fortifiée en bois sur une levée de terre. Au début du XIe siècle, l'ensemble est reconstruit en pierres meulières du pays. Comparable aux donjons de Châteaufort ou Neauphle-le-Château, celui de Maurepas, doté de trois étages, est le seul donjon cylindrique à contreforts existant encore en Ile-de-France. Au XIVe siècle, les seigneurs de Malrepast abandonnent le château qui devient un repaire de brigands, de 1364 à 1432. En 1432, le comte d'Arundel, en tant que lieutenant général d'Angleterre, envoie 1200 archers et 400 lanciers pour mettre un terme à cette situation. Il fait détruire les murs du donjon, de moitié et verticalement, pour empêcher toute reconstruction.

Eglise Saint Sauveur


Chapelle seigneuriale édifiée en bois au Ixe siècle, cette église est reconstruite avec un chœur roman de deux travées et une nef à trois travées. Pendant la guerre de Cent Ans, les français pillent la châtellenie et la chapelle reste ouverte à tous les vents. Il reste un ouverture ogivale d'arcade en tiers point sur la façade nord, là où était le pont-levis. Au début du XVIe siècle, les marguilliers entreprennent les travaux de restauration des l'église. Le trésor de la paroisse, caché dans le banc d'œuvre, est placé sous la double responsabilité des marguilliers et du curé. A la fin du siècle, Jean-Fréderic Phélypeaux, comte de Maurepas, achève les aménagements intérieurs. En février 1790, conformément aux textes officiels, les élections devant désigner le premier maire et le premier « conseil général » de la commune se font dans la plus grande salle du village, la sacristie. Le curé Daudrieu est élu maire par les 80 citoyens actifs de la commune.