28km à allure soutenue avec Lucien, entre Nanteuil le Haudouin et Vaumoise

La Sainte Fontaine


La légende veut que Saint Fuscien,et Saint Victrice, tous deux apôtres de la région aient été envoyés par Rome dans le nord de la Gaule pour y porter les lumières de la foi. C'est en passant dans les landes désertes de Rouville, qu'exténués de fatigue et mourant de soif, ils s'adressèrent au Seigneur qui eut pitié d'eux et fit jaillir l'eau de la fontaine actuelle, qui prit le nom de Sainte Fontaine.

Ce lieu a toujours eu un caractère religieux indiqués par les croix ou calvaires qui y sont plantés; en 1873, une des croix a été renouvelée par les soins de la municipalité de Lévignen et solennellement bénite par un Père jésuite qui y a attaché une indulgence de 100 jours, à la condition d'un Pater et d'un Ave. Cette indulgence gravée est toujours visible.

La population locale a toujours professé une grande vénération pour cette fontaine qui était devenue un but de pèlerinage, le Lundi de Pâques. Autrefois, le clergé et le peuple s'y rendaient processionnellement.

Il est de notoriété publique que la fosse dite Sainte Fontaine, après avoir été à sec pendant presque toute l'année, se remplit d'eau graduellement à partir du Carême, jusqu'au jour de Pâques, où ses 5 ou 6 margelles sont entièrement immergées.

  

La cave du diable

Après avoir été attaquée par des brigands alors qu'elle traversait la forêt, qui n'était alors qu'un désert de sable, de  bruyères et de rochers de grès brisés, la comtesse ELEONORE DE VALOIS fit élever en 1185 une tour qu'elle garnit d'hommes d'armes. Cette tour assura la protection des voyageurs jusque sous Louis XIII, où abandonnée, elle devint le repaire de malfaiteurs. RICHELIEU donna l'ordre de la faire abattre. De l'ancienne tour, il ne reste plus aujourd'hui qu'un souterrain qui porte le nom de « CAVE DU DIABLE » en souvenir de l'époque où elle était appelée « TOUR du DIABLE ».

L'entrée de cette cave fut retrouvée vers 1830, après qu'un arbre renversé par la tempête eut libéré le passage par lequel on pénètre

Elle comporte 3 salles successives reliées par un escalier en 2 fractions de 20 et 10 marches

Elle n'avait probablement pas d'autres usages que de servir de cave aux défenseurs de la tour du grain.

  

Blockhaus de la ligne Chauvineau

A partir de septembre 1939, devant l'offensive éclair de l'armée allemande en Pologne, l'État-major Français décida la mise en chantier d'ouvrages de défense complémentaires et fit procéder à la construction de nombreux petits blockhaus réalisés par la main d'œuvre militaire (plus communément appelés ouvrages MOM), là ou la ligne Maginot semblait la plus faible, notamment dans les régions frontalières du Nord de la France. Dans le même temps, il fut également décidé la réalisation d'une position de défense de la région parisienne appelée plus communément "Ligne Chauvineau", du nom de son concepteur, et dont l'étude avait débutée dès 1931. Il s'agissait de créer une ligne de défense antichar susceptible d'arrêter des engins motorisés et de couvrir Paris. Il n’était pas envisagé de construire une organisation défensive complète telle qu’elle est prévue dans les règlements généraux avec ses trois lignes décalées : Ligne d’Avant Postes, Ligne Principale de Résistance, Ligne d’Arrêt mais simplement de réaliser une Ligne Principale de Résistance unique. Début des travaux en septembre 1939. Réalisation confiée au Général Chauvineau. Développé de 130 km. Suit l'Oise de Conflans-Sainte-Honorine à Précy-sur-Oise, le cours de la Nonette, les lisières Nord des bois de Baron et de Betz, la Grivette et le canal de l'Ourcq jusqu'à la Ferté-sous-Jouarre.

  

 la Pierre Glissoire

La tradition veut que les jeunes filles en quête de mariage devaient se laisser glisser sur la pente de la roche. Si par malheur, leur sabot cassait dans la descente, l'assistance disait "elle a cassé son sabot !" en clair ( elle a consommé le mariage avant l'heure). De façon plus ancienne, il s'agissait de rites de la fécondité et de fertilité

  

                                                Droizelles

l'église et son calvaire                                                       la Grande Ferme